Linux Mint d’origine française

titulaire d'un masters en sciences informatiques à l'université de paris sud,Pour la session 2013-2104, les étudiants de Colibre travaillent avec la version Mint de Linux. Mais saviez-vous qu’un français est à l’origine de cette distribution qui est une des plus populaire à travers le monde. En effet le créateur de Mint se nomme  Clément Lefèbvre dont il diffuse une première version en 2006.

Clément Lefèbvre a depuis lancé une société visant à porter son projet.

 

Titulaire d’un Masters en sciences informatiques à l’Université de Paris Sud, Clément Lefèbvre a travaillé comme développeur et ingénieur IT dans la banque, les télécoms et l’édition de logiciels en France et en Irlande où il vit aujourd’hui.

Petit point sur la réussite de Linux Mint .

Linux Mint est un système d’exploitation GNU/Linux reconnu pour sa simplicité d’installation et d’utilisation. Un point fort que la distribution doit à son interface de bureau qui lui est propre, Cinnamon,«thème métal brossé » inspiré de MacOS .

Mint est basé sur Ubuntu mais la différence de celui ci , Mint contient par défaut un grand nombre d’éléments propriétaires et non libres: codecs (MP3, divX, win32), plugins etc. Il en résulte une configuration simplifiée, et un accès multimédia instantané.

22 décembre 2013 : Linux Mint 16 “Petra” Xfce est de sortie !

Xfce est un environnement de bureau léger dont l’objectif est d’être rapide et d’une consommation faible des ressources système, tout en étant visuellement attrayant et facile à utiliser. Cette édition comprend toutes les améliorations de la plus récente version de Linux Mint en s’appuyant sur un bureau Xfce 4.10.

Et pour l’avenir ?

Le thème de Linux Mint sera sujet à évolution pour mieux coller aux attentes esthétiques des utilisateurs. Clément Lefebvre : « La mode en vogue est au brillant et aux interfaces minimalistes/chic … et dire que MAC n’a eu aucune influence là-dedans serait ridicule. Cette mode est également suivie par Ubuntu (je pense que c’est clair pour tout le monde maintenant) et Microsoft Windows : cela reflète simplement la demande et la popularité de ce genre d’esthétique. L’ordinateur devient un équipement ménager et son esthétique doit suivre la tendance en vogue du moment. Mint a un pas d’avance dans cette direction et, que cela soit du fait d’une influence de Mac ou non n’a pas vraiment d’importance. Nous pensons que c’est la chose à faire »*

* Questions-réponses par Clem sur Mint 10 & LMDE [archive],21 octobre 2010, linuxmint-fr.org

 

(3 commentaires)

  1. Je pose la même question que Vincent Mabillot pour Clément Lefebvre : pourquoi LMDE en effet ?
    Ensuite , nous cherchons à QUITTER MAC OS-X en tant que GRAPHISTES ET ILLUSTRATEURS, donc REMPLACER INDESIGN , PHOTOSHOP, ILLUSTTRATOR et enfin iMOVIE.
    Quelles VERSIONS conseillez-vous , ET de LinuX (à priori MINT, non ?) et de GIMP, ScribuS etc. ??
    Merci.

  2. Alors je vais essayer de répondre aux différentes questions (y compris donc celle que j’avais posé)

    • Pourquoi LMDE

    LMDE était à l’époque une “rolling debian”, c’est à dire qu’elle était basé sur la version de Debian en test et était un croisement entre une debian stable et une debian intégrant des versions récentes des applications, ceci sans avoir besoin de faire des mises à jour complète de la distribution mais seulement de ce qui était actualisé. Ceci d’autant qu’avec Ubuntu nous avions un problème de synchro entre la date de rentrée et la date de sortie (en octobre) des versions d’ubuntu.
    Comme ce sont les étudiants qui installent à la rentrée en septembre, ils auraient dû installer une version d’avril prenant un coup de vieux dans les 15 jours.

    • De Mac OSX à Linux pour des infographistes

    Mettons tout de suite de côté l’idée de dire que l’on retrouvera exactement la même chose de l’un à l’autre… sinon pourquoi changer? Il faut se mettre dans la posture de quelqu’un qui veut sortir de l’agriculture intensive et des pesticides mais qui voudraient avoir la productivité, sans les pucerons et sans les maladies neuro-dégénratives pour les abeilles et les humains. Donc basiquement, il faut partir dans l’idée qu’on n’aura pas exactement la même chose et pas tout à fait les mêmes pratiques. Ce qui ne veut pas dire qu’il faut renoncer à faire de l’infographie, mais accepter l’idée qu’il va falloir une transition ( ce que l’on accepte lorsqu’on passe d’un wind.. à un mac… et d’un ordi à une tablette ou d’un téléphone à un ordi). Ensuite en terme d’infographie, il y a des quoi s’amuser avec des outils performants et complexes qui peuvent occuper un moment notre créativité (mais pas y suppléer beaucoup… le défaut majeur des solutions libres est qu’il y a souvent assez peu de modèles tout fait).

    Pour la retouche et l’infographie bitmap avec des outils vectoriels (le pendant de Photosh…) : Gimp permet de faire plein de chose, mais Krita ravira les adeptes de la tablette graphique.

    Pour le dessin vectoriel (au lieu d’illustrator): Inkscape est une pure merveille qui produit des fichiers SVG de qualité directement compatible avec le web.

    La mise en page passe par Scribus qui est le pendant libre d’Indesign. Peut s’avérer rugueux pour des personnes qui ont des habitudes de travail bien définies et pour des utilisateurs qui confondent PAO et infographie.

    Pour le montage vidéo : Kdenlive et Openshot allient à la fois la simplicité, la stabilité et l’exigence en terme de montage. Le choix entre les deux est souvent une affaire de goût

    Il faudrait ensuite rajouter des logiciels comme Darktable qui est une tuerie pour le traitement des photos en RAW (alternative à lightroom) ou encore Tupi, un logiciel d’animation rapide à prendre en main et en pleine évolution. Rajoutons Piwigo pour la gestion des galeries en ligne et en local, l’embarras du choix avec Gthumb, Okapi, DigiKam…

    Pour ce qui est de la version des logiciels ou de la distribution : Pourquoi pas la dernière. à l’heure de se commentaire, je recommande Linux Mint Debian Edition 2 (sortie le mois dernier). Côté logiciels, commencer par utiliser les versions stables inclues dans la distribution avant éventuellement de chercher à installer les versions sorties du four (à réserver à des utilisateurs plus affirmés)

    .

    La bonne nouvelle avec GNu/Linux, c’est qu’on ne choisit pas entre LMDE CS5 ou Ubuntu CS2 en sacrifiant des applis pour coller avec notre budget…

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