La fondation Mozilla présente Firefox OS. Système d’exploitation pour téléphones mobiles, libre et ouvert, créé avec des technologies Web pour le Web.
Il n’est pas fondé sur Android mais il s’adapte aux Smartphones utilisant ce système. Ce nouveau système d’exploitation sera fondé sur les langages et technologies déjà utilisées. Grâce aux applications construites à partir de technologies web comme HTML5, JavaScript et CSS, les développeurs sont aujourd’hui capables de créer de complètes et captivantes expériences.
La boutique applicative en ligne Firefox Marketplace a déjà plus de 2400 applications, incluant Facebook, Twitter, Wikipédia, YouTube ou encore Soundcloud. En tout, la boutique compte dix-huit catégories, allant du shopping à la musique, en passant par l’éducation, la productivité et le jeu vidéo.
Pourquoi Firefox OS ?
La fondation Mozilla milite dès le début contre l’utilisation de technologies standardisées sur le Web. Pour cela elle a bâti Firefox qui a fait sa notoriété. Il est devenu le concurrent d’IE qui à l’époque détenait la quasi-totalité des parts de marchés des navigateurs Internet.
Dans l’univers mobile on y trouve une similarité avec un « Duopole » dans les systèmes d’exploitation mobile avec Androïde et iOS. Ainsi Firefox OS propose d’utiliser les technologies du web pour rendre les applications compatibles entre les systèmes. L’ensemble de la distribution étaient dirigées par le « duopole ». Le système proposé par Mozilla permettra à chacun de diffuser son propre contenu. Libre à chaque plateforme d’aller plus loin que les restrictions légales en ajoutant des règles de distribution tout en laissant d’autres organisations avec différentes politiques.
Au-delà de Firefox OS ce système de distribution d’applications se veut devenir utilisable par tout le monde.
Le lancement de Firefox OS
La fondation Mozilla ne sera pas en concurrence directe avec Apple (iOS) et Google (Android). En effet, Firefox OS est destiné en priorité à des mobiles de faibles puissances et bon marché, qui visent d’abord les marchés des pays émergents.
Les premiers terminaux seront distribués en Amérique Latine (Brésil, Colombie, Mexique, Venezuela) et en Europe (Hongrie, Monténégro, Pologne, Serbie et l’Espagne).