jeune fille navigant entre plusieurs outils numériques

Écrire pour le Web : Accessibilité

Maintenant que de plus en plus de monde a accès aux technologies numériques, il est nécessaire de s’arrêter sur un point important : l’accessibilité. Et comme pour tout dans le web, il existe des normes et bonnes pratiques.

Pourquoi se soucier de l’accessibilité ?

Le numérique est ancré dans nos habitudes de vie. Mais plus on creuse, plus on voit que ce n’est pas pour tout le monde. En tant que (futurs) professionnels du web, il est primordial de connaître les bonnes pratiques menant à l’inclusivité d’une plus grande partie de la population dans l’utilisation du numérique. Le but final est de produire des œuvres numériques avec un accès équitable à TOUS les utilisateurs.

Cela veut dire prendre en compte :

  • des compétences plus ou moins avancées dans l’utilisation du numérique ;
  • un accès inégalitaire aux outils numériques ou à une connexion internet ;
  • des handicaps qui ne doivent pas être un frein à l’utilisation des outils informatiques et la récolte de données en ligne.

Comme le dit Moïse Akbaraly du blog ipedis : « L’accessibilité numérique répond à [un ] enjeu de citoyenneté. »

Les deux axes de l’accessibilité

Il faut réfléchir l’accessibilité de deux points de vue :

Du point de vue de l’utilisateur tout d’abord, car c’est la cible du site web. Il faut donc étudier toutes les possibilités afin que tout utilisateur, quelque soit sa situation géographique, professionnelle, personnelle, etc. soit capable de lire et comprendre ce que vous proposez.

Dans un second temps, mais de manière tout aussi importante, il faut réfléchir l’accessibilité du point de vue des moteurs de recherche. Ce point plus technique est indispensable à la bonne diffusion de notre contenu. Les moteurs de recherche comme Google Search (Aïe), DuckDuckGo, Ecosia, Qwant, etc. sont construits sur des codes et robots qui scannent chacune des pages d’un site internet et relèvent les erreurs, les mauvaises ou bonnes pratiques de rédaction, les liens externes ou internes, la véracité ou le « copiage » des contenus. Et ils font donc très attention à cette question d’accessibilité. Donc, mieux écrire pour le web et réfléchir ses contenus de manière « accessible » est un vrai plus pour le site, qui sera mieux noté par les moteurs de recherche, qui favoriseront ensuite ce site par rapport à d’autres et le feront « remonter » sur leurs pages de résultats.

Ce n’est pas de cette deuxième partie dont je traiterai ici, mais vous pourrez trouver des informations complémentaires sur ce qu’on appelle le SEO sur l’article suivant, ou dans d’autres blogs.

Comment bien écrire pour le web

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Et bien pour ça, il faut se mettre à la place de l’utilisateur, et étudier toutes les situations possibles.

Un premier point important est qu’un internaute qui cherche une information souhaite obtenir une réponse rapidement et en le moins de clics possible. Il faut donc que l’information qu’il cherche soit accessible et efficace.

Il s’agit alors de rendre l’information structurée, et disperser des points d’entrée tout le long du contenu (nous ne lisons pas vraiment un texte en entier : notre œil saute pour trouver les informations dont nous avons besoin). Et cela passe par :

  • les titres (de différentes échelles)
  • la qualification du texte : mise en gras, italique, souligné, ou colorer certains mots à forte valeur informationnelle
  • faire des listes
  • ne pas se contenter de contenu textuel, mais ajouter des images, des diagrammes, des tableaux, …

Il faut aussi se placer du point de vue d’un internaute n’ayant pas un accès facile à l’information, que cela soit à cause d’un handicap, d’une mauvaise connexion internet, ou d’un mauvais matériel informatique.

Voici les points importants à faire attention et à suivre lors du développement d’un site internet (la liste n’est pas exhaustive) :

– le poids des images doit être optimisé, pour réduire le chargement de celles-ci, quelque soit la qualité de la connexion de l’utilisateur. De même la possibilité de ne pas charger certains contenus au lancement des pages pour économiser une connexion déjà limitée.

– prêter attention aux méta données, comme les meta-descriptions, meta-title, qui permettront de renseigner le moteur de recherche sur le contenu le plus important de la page. Il s’agira aussi de remplir les descriptions d’images, car ces même moteurs ne savent pas lire les images et se basent sur les textes alternatifs. C’est dans cette partie qu’il faut mettre en place les solutions SEO déterminées après un audit du site, et sélectionner les mots clés pertinents par page.

– intégrer des outils permettant de pallier à un handicap visuel, auditif, moteur : reconnaissance et synthèse vocale, grossisseur d’écran, navigateurs textuels, claviers spéciaux (braille), navigation entièrement à la souris (ou pas de clavier connecté).

Pour finir

Ces bonnes pratiques sont au cœur des stratégies des entreprises et professionnels du web. On trouve de nombreux ouvrages et blogs référençant les attitudes et actualités liées à ce sujet. Je vous invite à réfléchir à cette question primordiale dans notre société, et à intégrer tout cela au sein de vos créations !
Pour aller plus loin, je vous conseille le livre du collectif GreenIT (mené par Frédéric Bordage, qui a beaucoup écrit à ce sujet) : Écoconception web : les 115 bonnes pratiques.

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