Love, Death + Robots : Un Black Mirror Like ?

Elle n’était pas forcément attendue et elle est apparue de nulle part mais voilà la nouvelle série Netflix ne produite pas des grands noms du cinéma : David Fincher et Tim Miller. Mais alors de quoi parle cette série ? Et est-elle vraiment innovante ?

Comme souvent Netflix arrive à se jouer de la communication et n’as pas forcément besoin de beaucoup teaser les séries car elle peut se payer le luxe de savoir que celles-ci vont forcément bien marcher dans la plupart des cas. Même si maintenant beaucoup de séries ont le droit à une très grande hype avant leur sortie comme Stranger Things, Black Mirror ou encore Peaky Blinders pour ne citer qu’elles, Love, Death + Robots n’as pas eu réellement besoin de passer par une grande campagne de communication pour être un carton directement à son arrivée sur la plateforme.

En parlant de Black Mirror je pense qu’il faut être un fan de la série ou alors un consommateur avertis pour pouvoir apprécier cette nouvelle série. Reprenant certains codes de cette même série, Love, Death + Robots va transporter le spectateur à travers les différents épisodes dans un futur proche ou alors avec des technologies nouvelles. De plus, il n’existe aucun fil rouge dans cette série et donc il est possible de la regarder comme bon vous sembles et dans l’ordre que vous le voulez.

En terme d’histoire, il est assez complexe de résumer facilement la série dans le sens ou chaque épisode à sa propre histoire mais contrairement à son “grand frère” LD+R va proposer au spectateur des épisodes beaucoup plus courts permettant donc de ne pas avoir à forcement passer 1 h devant son écran et donc de devoir “reserver” une soirée ou autre pour regarder quelques épisodes. En moyenne, les épisodes de la série durent 10 minutes ce qui permet donc de pouvoir les enchainer assez rapidement mais cette pratique dérange un peu car elle pousserait au BingeWatching et donc à la surconsommation de séries. (https://www.ladn.eu/mondes-creatifs/love-death-robots-netflix-binge-snacking/)

Mais malgrès des épisodes assez courts et variés, la qualité est quand même au rendez-vous et surtout la principale différence avec Black Mirror est que d’un épisode à l’autre : l’animation change ! Voilà la principale nouveauté instaurée par cette série, vous ne verrez jamais 2 fois la même animation et donc il est possible de passer d’un épisode en 3D assez réaliste sur la traque d’une menace en Russie à un épisode de type cartoon sur un logiciel permettant de recréer le cours de l’histoire tout en passant par un épisode en pâte à modeler sur la prise de pouvoir d’un pot de yaourt.

On peut donc voir que cette série va traiter de sujets assez diverses elle aussi car elle va peremttre de voir une sorte de futur post apocalytpique ou l’humanité se serait entretuée et les robots feraient du tourisme dans les villes complètements détruites par des ogives nucléaires.

J’ai eu un réel coup de coeur pour cette série et je l’ai bien malheureusement bingewatch en une journée (merci les transports en commun), cette série apporte de nouveaux concepts sur la plateforme comme le fait de changer d’animations entre les épisodes qui va permettre de ne pas forcément se lasser d’un épisode à l’autre mais aussi de pouvoir toucher un public plus large aussi car avec la diversifications de sujets abordées mais aussi la diversification de l’animation il est donc plus simple d’attirer des spéctateurs.

Mais, cette série n’est pas conseillée à tout le monde à cause de la présence de certaines scènes pouvant heurter le spéctateur et c’est donc pour cette raison qu’elle est souvent en fonction des épisodes déconseillée au moins de 18 ans.

Un commentaire

  1. La présentation de la série est enthousiaste, et risque d’inciter le lecteur à squatter chez les abonnés à la chaîne. Bon le côté épisode court est aussi une bonne manière de virer les intrus si on contractualise bien l’invitation : “Tiens si tu passais voir 2 3 épisodes de la dernière série que je regarde?” C’est sociable et au bout de 30 mn on peut virer le squatteur :).
    Sinon du point de vue rédactionnel, on aurait presque pu valider l’article dans le cadre du cours d’anglais … Un dico de québecois -english serait un bel investissement? En organisation du texte, lorsque l’article s’allonge, c’est peut-être pertinent de le structurer un peu plus par partie soit pour aborder des points d’approche de manière ordonnée soit pour conduire un argumentaire. C’est une manière de sortir d’une écriture qui soit essentiellement émotionnelle là où il y a moyen de mettre en avant de l’informationnel, du culturel et de la prospective.
    Ne pas se priver de quelques liens externes (par exemple vers les pages wikipédia des personnalités ou concepts clés cités.

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