Depuis Ptolémée, la cartographie n’a cessé de se développer d’être partager, et transformer.
De ces utilisations les plus variés, elle a tout à bord eu une vacation scientifique introduits par les Grecs durant l’antiquité. Cet outil de diffusion du savoir c’est en parallèle développer par les innovations techniques qui l’ont redéfinit au cours des siècles.
Tracer le monde autrement
Dans les années 2000, Internet bouleverse l’accès aux cartes. Google Maps, lancé en 2005, démocratise la cartographie en ligne interactive, avec zooms, vues satellites, itinéraires et intégrations web. C’est dans ce contexte que les logiciels libres de cartographie comme uMap, ou OpenStreetMap introduisent l’engagement citoyen. La cartographie devient un outil de communication puissant et stratégique, sur le plan, politique, militaire, et commercial.
Cette vision citoyenne, se développe dès 2004 avec le lancement de OpenStreetMap (OMS) par Steave Coast alors ingénieur développeur sur Bing Maps. Il promeut une approche participative, où chacun peut contribuer à cartographier son environnement. Il fait face aux restrictions des cartes numériques de l’époque. Soutenu depuis 2006 par une fondation dédiée, le projet repose sur une communauté mondiale de bénévoles engagés pour une information géographique ouverte et citoyenne. qu’il est facilement possible d’intégrer et de contribuer au projet.

La force d’OSM réside dans sa philosophie open-source, mais aussi dans sa fléxibilité, les données sont exportables, interopérables, et peuvent être intégrées dans de nombreux outils comme uMap, ou des bibliothèques web comme Leaflet ou MapLibre. Cela a renforce des solutions alternatives, où la cartographie redevient un espace de liberté, de création et d’engagement citoyen.
Les outils du libre
En 2013.Umap est intégré dans le paysage des cartes collaboratives en open source software (FLOSS/FOSS), en utilisant des fonds de cartes OMS. Il offre un environnement en ligne de création de cartes interactive, enrichi de contenus multimédia, ainsi que leurs publications. UMap repose sur la bibliothèque JavaScript Leaflet et le framework Django, et propose un environnement complet pour personnaliser, enrichir et partager des cartes.
Dans un premier temps ce projet est développé par OMS France, organisation non gouvernemental locale indépendante de OSM foundation basée au Royaume Uni. Le code source de Umaps est disponible sur Gibhub.
UMap se distingue par ses fonctionnalité comparable à Google My Maps, permet:
- D’ajouter des points d’intérêt enrichis de textes, images ou vidéos,
- D’importer divers formats de données géolocalisées (GeoJSON, CSV, GPX, etc.), et
- D’organiser les éléments cartographiques par couches. Les cartes peuvent être partagées via un lien ou intégrées dans une page web.
- L’import de photos géolocalisées, la création de visites multimédias et l’interopérabilité avec des services tiers comme Google Sheets, tout en s’appuyant sur GeoDjango pour la gestion des données.1

Utilisé dans des contextes variés comme la cartographie citoyenne, l’activisme, la gestion des risques, l’éducation et la recherche uMap est apprécié pour sa liberté d’usage, son interopérabilité et l’absence de restrictions commerciales. Contrairement à des outils comme Google My Maps, Zeemaps ou Carto, souvent limités en accès ou en fonctionnalités, uMap reste entièrement gratuit et open source.
Néanmoins Umap comporte certaines limites comme ses options de conception cartographique limitées (symboles disproportionnels) et il manque d’options raffinées et intégrées pour contrôler les contributions, ce qui rend son utilisation difficile pour les projets de crowdmapping.2
Géographie d’influence
Depuis l’Antiquité jusqu’à l’ère numérique, la cartographie n’a jamais été neutre. Outil de savoir, mais aussi de domination, la carte façonne notre compréhension du monde autant qu’elle reflète les intérêts de ceux qui la produisent. Aujourd’hui encore, la représentation des territoires reste un enjeu stratégique, économique et politique, où chaque choix qu’il s’agisse de données, de design ou de visibilité, cet outil influence nos regards et nos décisions.
Intégrer des outils comme OpenStreetMap, uMap, Leaflet ou MapLibre, dans notre quotidien c’est s’engager pour un numérique ouvert, éthique et collaboratif et transparent sur ces données. C’est aussi une invitation, à contribuer, s’impliquer, cartographier autrement, pour faire exister des lieux, des récits, des réalités souvent absentes des cartes issus des GAFAM.